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samedi 11 février 2017

Journal d'un expatrié au Qatar - Coucher de soleil

En attendant de publier les photos de notre voyage en Afrique du Sud, un petit coucher de soleil...

samedi 4 février 2017

L'Afrique, tout au sud


7 jours en Afrique du Sud, au Cap et dans les alentours. Un peu de chaleur, beaucoup de verdure et de décontraction en plein hiver austral…

27/01/17



Lever à 2h45, décollage à 5h50 pour Dubaï.

Escale de 2h30.

Au moment d’embarquer, le personnel nous refuse l’accès à l’avion. Motif : nous n’avons pas les extraits d’acte de naissance des enfants. La législation en matière d’immigration en Afrique du Sud est drastique. Le trafic d’enfant justifie cette rigueur. Nos passeports et nos cartes d’identité qataries ne prouvent pas que nos enfants sont les nôtres (malgré une ressemblance flagrante !).

Les petits perdent patience, nous également.

Le réseau internet ne fonctionne pas. J’essaie en vain d’appeler des amis restés au Qatar pour qu’ils retrouvent chez nous ces documents, les scannent et nous les envoient.

Anne-Gaëlle installe sa puce française, pas de réseau.

Nous avons déjà retardé l’avion d’une trentaine de minutes. Le membre du personnel nous laisse 15 minutes supplémentaires et nous prête son téléphone.

J’appelle mes beaux-parents. Ils décrochent, ils ont les documents, ils les scannent et nous les envoient.

Nous attendons… pas d’email.

Le délai est écoulé. Toujours pas de mail. Les petits courent dans tous les sens, les passagers s’impatientent et nous voici rivés les yeux sur l’écran de nos téléphones dont les batteries montrent quelques signes de faiblesse…

Nous expliquons que durant les 9h30 de vol, nous recevrons le précieux sésame.

Après négociation, il accepte de nous faire embarquer mais nous assure qu’il aura et que nous aurons des problèmes une fois arrivés sur le territoire sud-africain.

La voix annonçant l’embarquement provoque un attroupement de passagers impatients. 45 minutes de retard.



Dans la passerelle nous menant à l’avion, je reçois les documents.

9H30 de vol. Émile, 4 ans, s’endort au moment de l’atterrissage après 8 heures de tentatives infructueuses pour qu’il fasse une sieste…



Nous arrivons vers 20h00 heure locale.



Nous sommes tous fatigués. Le taxi nous conduit rapidement au nord du Cap, sur Sunset Beach où nous avons réservé sept nuits.



Il est 21h00, Bill nous accueille chaleureusement mais nous assure qu’il n’a pas de réservation à notre nom. Nous sommes passés par un célèbre site de réservation, ma carte bleue a été débitée , j’ai reçu la confirmation mais pas de place pour nous.

Nous sommes épuisés. Bill peut nous héberger 2 nuits.

Bill me prête son téléphone. J’appelle en France. On me répond que le problème n’est pas un cas isolé, qu’ils prendront en charge notre relogement. Je recevrai un email le lendemain matin.



La douche est bien méritée, nous nous endormons aussitôt.



28/01/17



Nous nous remettons de nos émotions de la veille et sautons dans un taxi afin de récupérer en centre-ville, la voiture louée par la semaine.



Promenade colorée dans le quartier de Bo-Kaap, quartier musulman de la ville, situé à flanc de colline.






















































J’ai plusieurs fois expérimenté la conduite à gauche, c’était cependant au volant de mon véhicule (volant à gauche). Notre voiture de loc est parfaite mais le volant est à droite. Bref, il me faut un petit temps d’adaptation.



Le Cap est une ville à taille humaine où il semble facile de se repérer.



Les quais piétons du Waterfront sont très agréables. Des bateaux, des restos, de la musique et des sourires à chaque coin de rue…






























Nous parcourons ensuite quelques dizaines de kilomètres afin de contourner Signal Hill, l’une des collines qui domine la ville. Green Point, Sea Point, des plages et des montagnes qui plongent dans la mer. Des paysages idylliques, une ambiance détendue faite de surfeurs, de cafés et de musique… Nous sommes séduits irrémédiablement.


































Retour à l’hôtel, je consulte mes mails. 4 propositions qui ne nous emballent pas. Ce sont des appartements.



Je réponds un peu au hasard. Retour de message : les propositions ne sont plus disponibles. Dernière chambre disponible dans toute la ville : une suite de 106 m² dans un hôtel 5 étoiles au cœur du quartier de Green Point ! Évidemment, la différence de prix ne nous sera pas facturée…



C’est validé, demain, c’est dans une suite que nous dormirons…

J'emmène les petits dépenser leur énergie débordante sur la Sunset Beach. En cette fin de journée, les familles viennent y admirer la Table Mountain écrasant la ville du Cap.












Gaspard et Émile sont enfin épuisés, je rentre à l'hôtel et nous retrouvons un peu de calme avant la tempête du lendemain.

29/01/17


Un groom arrive, porte nos valises crasseuses et nous fait visiter nos appartements.

L’objectif de la journée est de rejoindre le mythique Cap de Bonne Espérance, bien qu’il ne soit pas le point le plus méridional de l’Afrique.

Sur la route, quelques curiosités, voire quelques merveilles.

Des surfers, des paysages à couper le souffle, des criques et des plages.











A Boulders Beach, des centaines de manchots. Pour les voir, il faut payer mais la visite vaut les quelques billets dépensés.








































Pour accéder au Cap de Bonne espérance, il faut également payer. La route est fabuleuse, l’étroite bande de terre qui s’amincit au fil des kilomètres nous mène au bout de l’Afrique (ou presque), au bout du monde.














Les panneaux nous l’annonçaient, les babouins sont de sortie et n’hésitent pas à attaquer quiconque qui se promènerait avec un paquet de chips ou un sandwich.



















Retour par la route côtière magnifique puis vertigineuse une fois Chapmans Peak dépassé. La plage est immense, les badauds minuscules et le toit de quelques chaumières égarées et luxueuses se distinguent de la végétation verdoyante.
















Dimanche soir, comme partout dans le monde, des embouteillages. Je passe par les chemins de traverse, je me repère assez facilement dans cette ville du Cap.

Aux abords du quartier musulman de Bo-Kaap, l’appel à la prière (qui nous est pourtant familier) nous surprend.

Émile a de la fièvre, restau italien et nous retournons dans notre palace.


30/01/17



Le temps est couvert.



Nous comptions rejoindre le sommet de la fameuse Table Mountain qui domine toute la ville du Cap. Changement de programme.

Greenmarket Square est notre première étape. Une place recouverte par un marché d’artisanat, attrape-touriste mais une belle ambiance africaine.

Anne-Gaëlle est écartée, c’est son anniversaire demain et les petits choisissent le cadeau qu’il veulent faire à leur maman.

















Nous la retrouvons. Elle s’est fait ouvrir son sac. Ce n’était pas la première fois, la phrase adressée à son détrousseur était toute prête : « qu’est –ce que tu veux ? Je n’ai que des mouchoirs ! »

Nous poursuivons en direction de Company’s Garden, une oasis composée d’arbres rares et plusieurs fois centenaires, une oasis peuplée de petits écureuils peu farouches, une oasis prise d’assaut par des groupes de touristes.

Néanmoins, la promenade est agréable et permet d’échapper au béton.






















Grand Parade est la plus grande place du Cap. On renoue ici avec certaines images de l’Afrique telle qu’on peut l’imaginer du loin de notre continent.

Place crasseuse envahie par un marché vendant mille et un articles. Des stands sans ambition vous promettent de réparer vos téléphones portables et ici ou là, des hommes et des femmes, allongés à même le sol qui semblent ne posséder que leur maigres vêtements et un sac faisant office de fourre-tout et d’oreiller.



Nous traversons cette cour des miracles faisant office également de parking et de gare routière pur nous diriger vers le château de Good Hope. Des petits remparts encerclent un petit château propice à une petite visite. A 12h00, on nous promet le tir d’un vrai canon précédé par LA cérémonie de remise des clés. Les touristes sont présents. Un petit cortège nous propose ainsi un simulacre de défilé et le tir du tout petit canon amuse les enfants. Bref, une petite visite le temps de découvrir que les nuages s’échappent et que la Table Mountain nous tend les bras.












Émile est fiévreux, Anne-Gaëlle déteste les téléphériques. Nous irons donc entre hommes courageux, Gaspard et moi.



La Table Mountain (ou Montagne de la Table) est emblématique de la ville. Il s’agit en fait d’un immense plateau de 3 km² perché à 1086 m d’altitude. Elle a obtenu le droit de figurer dans le cercle très fermé des 7 nouvelles merveilles du monde.



Un téléphérique giratoire y monte, il faut reconnaître que le trajet offre des vues spectaculaires. Au sommet, des touristes, des restaurants et une boutique de souvenirs. La vue y est cependant panoramique sur la ville du Cap et sur la péninsule qui mène au  Cap de Bonne Espérance.


































Émile est encore fiévreux, restaurant et promenade entre hommes avec Gaspard.

















31/01/17

C’est l’anniversaire d’Anne-Gaëlle. Le petit déjeuner et festif et… sportif avec nos deux loulous…

Nous prenons le bateau pour Robben Island, l’ile où Nelson Mendela fut emprisonné durant 27 ans.

La visite de 11h00 est complète, nous nous promenons dans le quartier du Waterfront. Quelques jeux pris d'assaut par une école dans le cadre d'une sortie scolaire.
L'enseignante repart avec le groupe pourtant incomplet. Une dizaine d'entre eux débarque quelques minutes plus tard avec burgers et pizzas... 












Quelques pas à Green Point afin d’attendre le bateau de 13h00.






Anne-Gaëlle déteste les téléphériques et craint de prendre le bateau lorsque la mer est agitée. Aujourd’hui, c’est son anniversaire, nous embarquons sur un rafiot sans âge sur une mer démontée…

En attendant l’embarquement, nous nous amusons à observer les phoques qui guettent les restes de poissons jetés par dessus bord par les pêcheurs.

Après une petite heure de navigation, nous débarquons sur Robben Island. Sentiment bizarre de poser le pied sur une île –prison, accueillis par des haut-parleurs nous sommant de nous diriger vers les bus prêts à démarrer. Des images me traversent l’esprit, des images d’une histoire sombre…


















La visite de la prison est menée par un ancien prisonnier qui a été retenu captif durant 7 ans sur ce bout de terre. Il avoue que son activité de guide lui permet de supporter, une thérapie.
















Le bus nous mène ensuite sur des sites visiblement dignes d’intérêt. Les familles du personnel vivent sur place. L’école a fermé depuis quelques années et les rares enfants vivant encore à Robben Island sont contraints, matin et soir, de prendre le bateau pour aller en classe.

Retour sur la terre ferme, non sans avoir profité des vues superbes qu’offre le large sur la ville embrassée de ses montagnes.






























Émile n’a plus de fièvre, l’air du large peut-être…

01/02/17

Quitter l’Afrique du Sud sans avoir vu d’animaux africains et sauvages, non !

Nous sommes loin du parc Kruger, haut lieu du safari sud-africain. Nous optons donc pour une réserve privée nichée dans un cadre magnifique.

La route nous mène tout d’abord au travers des vignobles de la région de Stellen Bosch.

En fin de route, des montagnes barrent l’horizon. Nous sommes pris en main par « the boss », un vieux briscard, ranger de la réserve. Il nous emmène dans son pick-up tape-cul. Il en connaît tous le recoins et sait où trouver les animaux.

Nul besoin de remplir cette page de descriptions interminables: des animaux et des gamins (que nous sommes redevenus) ravis par ce périple animalier…
Précisons que seuls les fauves sont isolés des autres animaux afin de préserver la pérennité de la réserve…
































































02/02/2017


Temps couvert. Les avis sont unanimes, le jardin botanique du Cap est l’un des plus beaux du monde. Ce n’est pas notre tasse de thé mais nous nous laissons tenter.
La promenade s’avère merveilleuse, sur les contreforts du massif de la Table Mountain. Bien qu’ignares en botanique, nous apprécions cette verdure et cette nature préservée et si bien maîtrisée.






















Le « world of birds » est l’étape suivante. Ce n’est qu’un zoo où s’entassent de pauvres animaux dans des cages étriquées. Nous passons rapidement notre chemin et finissons sur la plage de Camps Bay. Le vent nous empêche d’y rester trop longtemps mais les couleurs et la beauté des paysages nous ravissent.





















03/02/2017

Nous rendons la voiture de location dans le centre-ville et entreprenons une longue marche pour rejoindre Waterfront. La visite de l’aquarium était une promesse faite aux enfants. Ludique et pédagogique, un lieu qui mérite d’être visité.


















Retour à pied à l’hôtel, taxi, 9h30 de vol de nuit.



04/02/2017
Courte escale à Dubai, arrivée à 12h00 chez nous. Nous reprenons le travail demain, mon esprit est resté à 8000 km plus au sud…

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